En effet, Blendecques est parti bille en tête, aidé par sa recrue américaine, au numéro 11, dont l'adresse aux tirs était professionnelle. En face, les joueurs étaient maladroits (même aux lancers-francs) et pas dans ses baskets. Blendecques a inscrit cinq paniers primés (3 pts) et l'USO Bruay a vécu un long moment de solitude (11-24, 10 e).
Dans le 2e quart, les Bruaysiens, malgré un trois points de Baccolini, se sont retrouvés à 17 points (19-36, 17e).
Alors Leroy, surtout et Carlier ont sonné la révolte mais au repos le retard était encore de 13 points (31-44) : « On a été spectateur dans cette période se lamentait Fabien Ryckeboer et on a pris cinq paniers à 3 points. » Au retour du repos, avec Leroy et Borski en chef de meute, dans une salle surchauffée et acquise, les Bruaysiens se sont lancés dans une course poursuite.
Borski s'est offert même un 3 points, de loin derrrière la raquette (44-48, 26e). Rien n'était alors joué. Finalement, récupérant quantité de ballons au rebond défensif, avec Carlier, l'USOBL est passé devant les Audomarois au tableau d'affichage : 53-52, 30e.
Dans le dernier quart, la vigilange défensive était toujours au menu et l'équipe, dite locale, creusait l'écart (63-56, 36e). Néanmoins, les Audomarois n'ont pas baissé les bras, malgré un trois points de Baccolini (38e), et son petit meneur s'est offert même un trois points au moment du dernier coup de gong.
L'USO Bruay a réussi un « fabuleux retournement », a lancé le papa d'Éric Leroy. Il est vrai que ses affaires étaient mal parties : « C'est pour avoir bien défendu que l'adresse a été retrouvée dans ce 3e quart temps », a analysé un Fabien, soulagé.
Score final : USO Bruay - Blendecques : 71 - 66