Ce fut chaud pour Calais Basket, mais un derby de plus remporté

 

Les Calaisiens remportent le derby face à Bruay mais ont été irréguliers durant toute la rencontre.

 

Une semaine après avoir fait chuter le leader cergypontin, le Calais Basket entendait bien continuer sur sa lancée et engranger une 7è victoire consécutive face au voisin bruaysien.

Le quart-temps initial débute fébrilement pour des Calaisiens qui subissent les assauts de Vukosaljevic la recrue bruaysienne. A cela s’ajoute une incroyable maladresse côté local et Calais est mené 3 à 6.

Mais la machine maritime se met en branle et inverse la tendance par notamment une belle complicité entre Robinson et Hane qui mettent en application les consignes distillées par leur coach. En effet, Cléante demande une projection hyper rapide vers l’avant. Message reçu par ses ouailles qui achèvent le quart avec un + 7 logique.

Le deuxième quart démarre sur le 1er essai bonifié du match, œuvre de Gérald Robinson. Puis redémarre une impressionnante série de ratés en tout genre à l’image de Gora Hane qui rate trois lancers francs sur quatre.

Christian Cléante harangue ses troupes pour qu’elles resserrent sur les extérieurs et qu’elles mettent un maximum de volume dans le jeu.

 

Fin de match crispante

L’effet est immédiat et Calais reprend sa marche en avant infligeant un 8-0 aux visiteurs. Pas en réussite, Gora Hane cumule les ratés mais Sow le supplée brillamment. C’est Verbeke pour Bruay qui clôt ce quart. À la pause, Calais mène de 14 unités (38-24).

Avec le retour de Vukosaljevic, Calais doit gérer un sérieux client qui fait voir ses qualités de percussion et de shooteur. Mené 2 à 7, Calais est de nouveau remis sur les rails par son coach qui pousse un véritable coup de gueule sur un temps mort. Heureusement, Robinson veille au grain bien aidé par Cazier. Mais Bruay sans complexe empoche la mise 15-20.

Calais mène de 11 unités, mais encaisse un 0-5 qui permet aux Bruaysiens de revenir à 4 longueurs (55-51). La fin de match est crispante et c’est François Cazier qui à 45 secondes du terme délivre les siens d’un tir à 3 points puis d’un panier rageur sur le buzzer. Mais que ce fut dur !*

*Source : Nord Littoral