Bruay, passif, rechute à Jœuf : « Ils avaient plus d’envie que nous »

 

Bruay (12e, 20 points) n’a pas réussi à enchaîner avec un deuxième succès et semaine après semaine, continue de faire le yo-yo entre la zone de relégation et celle du maintien. Joeuf (11e, 21 points) désirait plus cette victoire.

 

« L’envie, celle que nos adversaires ont mise dans cette rencontre très importante et qui les a transcendés de bout en bout.» Les mots du coach Fabien Ryckeboer illustrent bien la partie.

Une analyse sans concession : « Dès le début il n’y a pas eu de match. Ils nous ont pris à la gorge et nous n’avons jamais su réagir. Une rencontre sans, à tout point de vue. »

D’un côté des Bruaysiens qui, malgré l’importance de l’enjeu, n’étaient pas prêts au combat. Qui ont laissé la confiance s’installer dans les rangs de leurs adversaires. De l’autre des Joviciens qui avaient annoncé que ce duel entre mal classés s’apparenterait à « un match de la mort même s’il restera encore dix journées à disputer », confiait avant la rencontre Patrice Goeuriot.

Deux jokers de grillés

Dommage que les Artésiens n’aient pas été habités de cet état d’esprit guerrier qui a permis à Jœuf de se sortir de la zone dangereuse. « Rien, n’est fait nous n’avons gagné qu’une bataille. Une défaite lors de la prochaine journée et on reprend place dans la charrette. Il faut enchaîner une série », lâchait encore l’entraîneur Meurthe-et-mosellan.

Même discours chez le technicien bruaysien qui escomptait trois victoires sur les cinq rencontres face à des concurrents directs. « Nous avons grillé deux jokers. Si à Tremblay nous avions été fringants malgré la défaite, ce soir je n’ai qu’un seul regret, celui de n’avoir pas joué. »

Après ce nouveau revers, les victoires face à WOSB (7e, 24 points) le 25 février et à Juvisy (10e, 21 points) le 4 mars deviennent vitales. Les Bruaysiens ont deux semaines pour préparer ces rendez-vous cruciaux pour leur avenir et se remettre la tête à l’endroit.

JŒUF - BRUAY : 86-68 (44-28) (27-13, 17-15, 22-18, 20-22).*

*Source : La Voix du Nord