Cette dernière journée des matchs aller n’a pas souri aux Bruaysiens (13e, 16 points) qui s’inclinent à Berck (4e, 22 points) non sans avoir chèrement vendu leur peau et poussé la Dream Team opalienne dans ses derniers retranchements.
« On s’attendait à un match compliqué et on l’a eu », lâchait à la fin de la rencontre Fabien Ryckeboer qui ne tarissait pas d’éloges à l’égard du vainqueur. « C’est la meilleure équipe que nous avons rencontrée cette saison. C’est un autre monde. Neuf joueurs de même niveau, interchangeables à souhait. Je les vois bien terminer la saison en boulet de canon et réussir dans leur entreprise de remontée immédiate en N1. »
Dithyrambique, le technicien bruaysien. Mais loin d’être venu en spectateur pour attendre une fin inéluctable au vu de l’écart qualitatif entre les deux clubs régionaux.
Dans le premier quart-temps, Bruay, après un mauvais départ, se ressaisissait pour talonner son illustre adversaire. Léger réajustement car « il y avait quelque chose à faire » et les Artésiens, monstrueux en défense, prolixes en attaque avec un Vukosavljevic en état de grâce, prenaient les rênes à la mi-temps.
Submergés par une vague
Pascal Jullien dira après la victoire : « Peu d’équipes nous ont mis en défaut à la pause comme Bruay l’a fait. On ne pouvait continuer à leur laisser dégager une telle confiance. » Et Berck mit le rouleau compresseur en marche au cours du 3e quart-temps. « Une vague nous a submergés. Ils nous ont fait reculer et ne nous offraient aucune solution en attaque », posait Fabien Ryckeboer. Bruay se rebiffait et empochait l’ultime période mais Berck avait fait le nécessaire pour pouvoir gérer la fin de match. « Nous restons cohérents dans ce que nous voulons mettre en place. Je reste confiant à la veille d’attaquer le championnat qui nous concerne », optimisait le technicien artésien.
BERCK - BRUAY : 77-60 (34-36) (18-15, 16-21, 27-7, 16-17). *
* Source : La Voix du Nord