Basket (Trophée de France, 3e tour) : malgré l’élimination, Bruay rivalise avec Calais et se conforte dans ses certitudes

Le parcours des Bruaysiens en championnat, où ils sont invaincus, est un modèle du genre. Celui en Coupe de France ne l’a pas moins été avec une sortie par la grande porte à une marche de la finale régionale.

 

La défaite de samedi sur la Côte d’Opale n’a pas entamé le moral des troupes bruaysiennes ni celui de Fabien Ryckeboer. « Au vu de l’effectif dont je disposais, le résultat est très encourageant pour la suite de notre saison. La prestation du groupe a été en tout point exceptionnelle dans l’intensité, la volonté, la motivation et l’état d’esprit. »

Face à dix Calaisiens de très haut niveau qui évoluaient devant leur public, ils n’étaient que huit Bruaysiens en l’absence de deux cadres, Lehut et Bayart.

Le coach ne se réfugie pourtant pas derrière ce constat et évite les faux-fuyants : « Calais est une très belle équipe, bien organisée, rapide, adroite, qui ne vous laisse aucun temps de répit. Ils ne sont pas 3es de N2 par hasard. Notre performance n’en a que plus de valeur. »

En effet durant trois quart-temps, l’USOBL a tenu la dragée haute à des Maritimes qui se méfiaient de leurs hôtes. Dans le premier, Bruay profitait des largesses des Calaisiens qui resserraient leur défense pour virer légèrement en tête (18-17).

En deuxième période, l’USOBL prenait les commandes mais se faisait rattraper avant la pause (33-31). Les visiteurs continuaient d’être accrocheurs après le repos et collaient aux basques des locaux (20-16).

Le chassé-croisé se poursuivait dans l’ultime quart-temps mais les batteries bruaysiennes étaient déchargées après une telle débauche d’énergie. Les Calaisiens, au banc plus fourni, faisaient parler la fraîcheur et s’offraient une finale régionale avant la joute nationale.

« Abnégation »

« Collectivement, nous avons réalisé le match parfait. On ne prend que 70 points contre une N2 chez elle. Individuellement, chacun a fait preuve d’abnégation. Mention spéciale à Bleyaert qui a tiré son épingle du jeu et qui, malgré son jeune âge, ne s’est pas laissé impressionner par son illustre vis-à-vis. Cette rencontre prouve que notre travail est cohérent. L’équipe engrange de la confiance d’où une plus grande fluidité offensive et défensive », analysait le technicien.

Une préparation idéale pour la tête et les jambes avant Fécamp (28/11), Gravelines (5/12) et Liévin (19/12), membres du Top 4 de N3.

GEORGES MOREAU (CLP)

CALAIS (N2) - BRUAY (N3) : 70-55 (18-17, 15-14, 20-16, 17-8).*

* Source : La Voix du Nord