À Grand-Quevilly, face à un mal-classé, Bruay n’a jamais douté

C’est le tube de la première partie de saison. Bruay (1er, 16 points) n’a pas tremblé à Grand-Quevilly (10e, 11 points). Menant la rencontre de la tête des épaules, l’équipe gagne en sérénité match après match.

Les matchs contre les mal classés peuvent parfois mal tourner. Un peu de manque de concentration, une défense relâchée, et c’est la soirée laborieuse par excellence. De tout cela, Bruay s’en est rendu coupable, au moins un peu, dans le premier quart-temps (27-33). « On pourrait faire mieux surtout en défense, mais encore une fois on ne défend pas », commentait l’entraîneur Fabien Ryckeboer. Même avec Césaire Levillain, qui, avant son année de purgatoire, a joué deux saisons en N3, l’équipe adverse n’avait pas de quoi faire de grande misère au leader. Pierre-Joseph, sur sa ligne de trois points, rassurait son équipe (39-51).

Après la pause, Quevilly revenait avec le couteau entre les dents. En trois minutes, elle recollait à 4 points. Pas de, quoi entamer le mental des Bruaysiens qui s’en remettaient à l’adresse de Pierre-Joseph, qui défendait en compagnie de Bleyaert, tandis que Cilly au poste de pivot, faisait parler la poudre.

Malgré ou grâce à la perte, pour un point, de ce troisième quart-temps, Bruay reprenait avec le mors aux dents pour classer l’affaire. « C’est un match que nous avons contrôlé de bout en bout. Quand les Grand-Quevillais revenaient au score, on a toujours trouvé des solutions pour se mettre à l’abri. Ce soir, l’équipe a joué collectif et n’a pas dû forcer son talent. Marquer 89 points, sans Vincent Lehut, ce n’est pas mal. »

GRAND-QUEVILLY - USOBL : 74-89 (27-33, 12-18, 17-16, 18-22).*

* Source : La Voix du Nord