Pré-Nationale : l’heure de la rentrée a sonné pour les basketteuses de l’USOBL
Publié le 30 août 2015 par Stéphane LENFANT
Dimanche matin, salle Poirier, les basketteuses bruaysiennes se sont retrouvées afin de préparer leur cinquième saison en Prénationale. L’objectif a changé. Cette fois, elles visent le top 5.
Elles étaient une dizaine à avoir rechaussé les baskets, après une trêve de pratiquement trois mois. Les recrues étaient présentes : Élisa Ceglar (ex-COB Calais), Pheby Vercruysse (ex-Armentières) et Anaïs Gunther (ex-Violaines).
« Nous n’avons eu qu’un seul départ, précise Fabien Ryckeboer, directeur sportif du club et entraîneur de l’équipe féminine. En effet, Lise Bencteux, pour ses études, est partie sous d’autres cieux. »
Le coach semble très satisfait de cette période des mutations. Mais considère-t-il que son équipe en sort renforcée ? « Oui. On va déjà avoir un effectif plus large. Je compte encore élargir. » Serein, il ajoute : « Elles arrivent en bonne forme car un plan de travail a été préconisé pendant la trêve. C’était essentiellement physique. Côté entraînement, il y en aura deux par semaine : les mardis et vendredis. » Le technicien, qui aborde sa troisième saison à la tête de l’équipe, assure qu’il est satisfait d’avoir un groupe plus fidèle à ses souhaits. « Les trois recrues ont le profil et une bonne mentalité. Je suis persuadé qu’avec Bencteux, on pouvait jouer la montée en N3. On fera donc mieux que la saison dernière. »
Quant aux recrues, voilà ce qu’en dit Fabien Ryckebœr.
Pheby Vercruysse (ex-Armentières), Elisa Céglar (ex-Calais) et Anaïs Gunther (ex-Violaines)
Pour commencer, Élisa Ceglar, 18 ans, intérieure évoluait au COB Calais. « C’est un peu un retour aux sources car elle est déjà passée par l’USOBL dans les équipes jeunes. Puis elle a appris dans les centres de formation d’Armentières et Calais. C’est une accrocheuse ».
Ensuite, il a repéré Pheby Vercruysse, 17 ans, ailière lors des sélections départementales jeunes. « Elle me semble promise à un bel avenir. Pour moi, c’est une ailière qui a du potentiel. Elle devrait être précieuse pour faire bouger les tableaux d’affichage. »
Enfin, il ne tarit pas d’éloge sur Anaïs Gunther, 21 ans, intérieure. « C’est simple, la saison passée, c’était la meilleure joueuse de Violaines. Je ne veux pas lui mettre la pression mais je compte sur elle. »*
Source : La Voix du Nord du 27/08/2015