À Bruay, Quentin Dekeuster, bien dans ses baskets de leader

 

BASKET. N3, 8e journée.
Ce samedi soir, comme le week-end dernier, l’USOBL (4e, 13 points) évoluera contre Pierrefitte (12e, 8 pts) une équipe qui n’a pas encore connu les joies de la victoire. L’équipe va pouvoir compter sur son meneur dévoué, Quentin Dekeuster.

 

Un meneur, c’est un chef d’orchestre. La clé de voûte de la tactique. Autant dire que c’est un poste à pression. Une pression que le jeune Quentin Dekeuster, 21 ans, encaisse sans souci. Après le départ de Soulès, Fabien Ryckeboer lui a en effet confié les clefs. Depuis son arrivée en août 2013, l’ancien Lillois (au Lille Métroplole de poussins à la N3) a fait ses preuves. « De ma première saison à l’USOBL, je garde un excellent souvenir, dit-il. On a été leader pendant trois mois, et on a perdu notre podium de deux petits points, le jour du dernier match, à Léo en plus. » Un souvenir gravé.

« Un chouette gars »

Et cette année ? « Le parcours n’est pas du tout satisfaisant. Je suis un compétiteur, et j’ai resigné à Bruay pour monter en N2. Je pense que tout est encore jouable. J’admets que le collectif n’est pas encore trouvé, et que les blessures n’ont pas épargné l’équipe. Mais, les prémices sont là, surtout en base arrière. C’est un moment dans l’adversité, et dans ce cas, il faut se surpasser. »

« Il est presque parfait »

Quentin a le goût du travail bien fait. Son investissement est total. « Depuis son arrivée à Bruay, il a énormément progressé, confie son coach. Son rôle de leader lui convient très bien. Il devient régulier même pour les paniers primés. Les chiffres de son compteur points nous épatent. Il est presque parfait comme ce fut le cas contre le Ministère des finances (1er du groupe). » Il dit bien « presque parfait »... « Son défaut, c’est que parfois il dribble trop et perd le ballon au mauvais moment. » Ok pour le côté technique... Et humainement ? « C’est un chouette gars, il s’investit dans le club. Il a pris en charge l’entraînement des U 20 et de l’équipe élite pour cette saison. »

Quentin Dekeuster est un professionnel. Et, s’il n’a pas le statut, il a l’état d’esprit. On voit bien qu’il n’aime pas perdre. Quand il n’est pas bon, comme à Fécamp, il en est malade. On pardonne bien volontiers ses passages à vide. Mais quand Quentin tousse, c’est l’équipe qui s’enrhume.

USOBL - PIERREFITTE : ce soir à 20 h 30, salle Léo-Lagrange.*

*Source : La Voix du Nord (Internet du 14/11/2014)